27 avril 2008

Zotero : "Guide de démarrage rapide"

Le blog de Zotero indique un important travail de documentation autour du logiciel. En particulier, pour nous autres, une traduction du "Quick start guide" en "Guide de démarrage rapide".
A mon avis, à partir du moment où celui-ci existe, le guide "labellisé" par l'éditeur du produit, inutile de faire le sien dans son coin : il sera toujours moins à jour.
Avec illustrations, screencasts, etc.

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24 avril 2008

S'abonner sur Wikio

Comme promis, j'ai rajouté un bouton "S'abonner sur Wikio" dans le menu latéral de ce blog, pour faciliter l'abonnement au fil RSS directement vers cette plate-forme.
Cela dit, même si je constate que leur système d'abonnement facilite énormément la manipulation des fils RSS, puisque l'on peut générer des abonnements à des fils existants (proposés sur des blogs ou des sites de journaux) comme à des fils dynamiques (requête sur Wikio) sans que le mot RSS (ou XML) apparaisse.
L'objectif est clairement d'escamoter ce terme jugé trop "geek" (même si j'aborre ce mot...) pour une expression plus fluide : "s'abonner".
Toutefois selon moi c'est une amélioration qui n'a d'intérêt que très temporaire : les fils RSS sont désormais tellement présents sur Internet, que les internautes connaissent et reconnaissent de mieux en mieux ce mot. RSS sera certainement dans quelque temps aussi bien assimilé que "HTML" ou "PDF".
Deux signes/facteurs à cela :
  1. si l'internaute ne voit plus de "RSS" sur Wikio, il en voit partout ailleurs. Donc il s'y habitue. A tel point que viendra peut-être un jour où le nouvel utilisateur de Wikio se dira devant une liste de résultats : "Mais où est leur fil RSS ?"
  2. les podcasts procèdent du même principe que les fils RSS : ils sont aux fichiers son (radio) ce que sont les fils RSS pour les journaux. Or le terme "podcast" est complètement assimilé dans la culture adolescente (pour ce que j'en perçois, du moins : de très loin). Si on a du mal à expliquer à un internaute ce qu'est un fil RSS, de plus en plus souvent il est possible de lui dire : "c'est un podcast pour pages web", et son visage s'éclaire.

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14 avril 2008

Petits principes iconographiques

J'ai laissé traîner plusieurs semaines le Bulletin de la Société française de numismatique de janvier 2008 avant de trouver le temps de le lire. Voilà qui est fait et je n'ai pas été déçu : tout son contenu portait sur la numismatique médiévale (ce qui m'a désolé de n'avoir pu assister à la réunion ayant donné lieu à ces échanges).
Pour info, voici les deux communications :
  • SACCOCCI (Andrea), « Virgile et les saints patrons : un païen dans le monnayage épiscopal de Mantoue (XIIe-XIVe siècle) », BSFN, 2008, vol. 63, n° 1, p. 2-12
  • CHAREYRON (Régis), « Un denier inédit de Pastor de Sarrats, archevêque d’Embrun de 1338 à 1350 », BSFN, 2008, vol. 63, n° 1, p. 12-14
Les deux sont extrêmement intéressantes, mais la première surtout contient une réflexion sur la "bonne" manière (la manière légitime) de décrypter l'iconographie numismatique. Je m'empresse de vous retranscrire ces passages que je fais miens :
« Il faut dire que la monnaie, sous le profil juridique, est un objet qui exerce ses fonctions (unité de compte, moyen d'échange, etc., même dans le domaine privé (qui n'est pas sujet au contrôle direct de l'Etat) avec "force de loi", c'est-à-dire que l'utilisation par le public de cet objet est, d'une part garantie, de l'autre rendue obligatoire par un Etat. Par conséquent, tout ce qui y est imprimé a pour but d'indiquer et de rendre identifiables les pouvoirs attribués à la monnaie pour accomplir de telles fonctions [...]. En d'autres termes, et en simplifiant à l'extrême, je pense que les légendes et les représentations monétaires doivent satisfaire, pour la monnaie, à la même fonction que les poinçons sur les plateaux des balances d'usage public, aussi bien que les cachets, les signatures et les souscriptions pour des documents notariaux [...]. Les autorités monétaires, évidemment, tiennent compte de cela, et donc insèrent dans l'iconographie de la monnaie des éléments qui permettent [d'un côté] d'identifier immédiatement les responsables de chaque émission, de l'autre de rendre plus difficile la falsification.
« La monnaie, enfin, a aussi une fonction économique qui en justifie l'existence même, donc sa typologie est fortement conditionnée par cette fonction, elle n'est jamais arbitraire. En conséquence beaucoup de choix iconographiques, un fois satisfaites les exigences indiquées plus haut, peuvent être simplement justifiées par la nécessité d'imité de façon plus ou moins fidèle le type de quelque monnaie connaissant une grande popularité. [...]
« Je pense qu'à l'époque médiévale, surtout avant le XIVe siècle, les aspects que nous avons indiqués plus haut semblent justifier la presque totalité des typologies monétaires attestées. C'est donc dans ce domaine, avant tout juridique et ensuite économique, que nous devrions rechercher l'explication de choix épigraphiques ou iconographiques pas encore éclaircis, en réservant à un autre moment les interprétations sur la fonction symbolique. »

Donc si l'on veut interpréter l'iconographie d'une monnaie, il faut d'abord commencer par expliquer en quoi elle satisfait aux contraintes juridiques (désigner l'émetteur) et économiques (aider la monnaie à s'insérer dans la circulation des autres monnaies) avant de vouloir donner des explications religieuses ou ésotériques.

Cela rejoint tout à fait les observations que j'avais pu faire pour ma thèse : étudiant initialement l'iconographie religieuse sur les monnaies, j'ai été frappé de l'omniprésence du phénomène d'imitation (plus ou moins libre) qui expliquait certaines figures de saints, beaucoup plus que la religiosité du lieu émetteur.

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13 avril 2008

Journée Pleade 3 (26 mars)

Suite à la tenu de la journée Pleade 3, j'ai eu droit à trois commentaires (un record !) sur mon billet donnant mes premières impressions après test du logiciel.
Donc bien que n'ayant pas grand chose à ajouter pour le moment, je signale tout de même quelques éléments supplémentaires :
  1. Je suis revenu de cette journée conforté dans mes impressions initiales, à savoir
    1. C'est un logiciel désormais développé définitivement par deux sociétés françaises. La "communauté" (qui n'existait pas vraiment, mais qu'on aurait pu envisager de faire émerger) n'a pas la possibilité d'intervenir dans les évolutions à venir. Quand je parle de communauté, je suis lucide sur les ressources humaines et compétences informatiques des services d'archives français : je pense essentiellement aux bibliothèques universitaires américaines, dont certaines se sont dotées de Pleade pour éditer en ligne certains de leurs fonds, dans la mesure où il n'existe pas d'outil alternatif aussi abouti pour publier des documents EAD en ligne.
    2. L'accès à la documentation est moins ouvert qu'avant. Les développeurs d'AJLSM et Anaphore (les deux sociétés qui ont investi dans le développement de Pleade 3) ont essayé de nuancer, en parlant d'accès possible réservé aux institutions, etc., l'objectif n'étant que de brider leurs concurrents potentiels. Le fait est là : si j'ai pu découvrir et tester Pleade 2, c'est précisément parce que j'ai eu la possibilité de le faire dans mon coin, en tant que citoyen internaute détaché de toute institution. Désormais si je peux télécharger Pleade 3 librement, en revanche pour accéder à la documentation il faudra sans doute que je parlemente avec une de ces deux sociétés pour l'obtenir -- elle ne sera de toute façon pas mise en ligne. Le fait de devoir prendre contact avec eux est en soi un obstacle, quel que soit leur niveau d'ouverture ensuite (comment puis-je prouver que je ne suis pas un de leurs concurrents ?).

  2. Sur l'affichage des résultats par fonds (chaque résultat apparaît dans son arborescence au sein du classement des fonds), je maintiens mes réserves. C'est une excellente idée d'en disposer, mais une mauvaise idée de ne pas pouvoir choisir un autre mode d'affichage alternatif, selon ce que préfère l'internaute.
  3. Le premier commentaire à mon billet précise que Calames n'est pas seulement un outil de diffusion de documents en EAD, mais est conçu comme un outil de cataloguage en réseau, plus ou moins comme WinIBW actuellement permet de cataloguer des imprimés dans le Sudoc. Autrement dit, Calames ne sera pas un logiciel que n'importe qui pourrait récupérer pour l'installer sur un serveur et s'en servir comme outil de diffusion de ses documents EAD. Il faudra que je me renseigne mieux sur ce point. Au moins, Calames a le mérite d'offrir des fonctionnalités alternatives, de faire penser à des possibilités nouvelles : j'avoue qu'avant son apparition je n'avais jamais envisager que Pleade ne puisse être tel qu'il était. C'est d'ailleurs pour cela que je suis utilisateur (critique) et non développeur !
  4. Curieusement, j'ai pu constater que plusieurs sociétés mettant en place des outils en ligne pour les bibliothèques ou les archives ne comprennent pas l'importance de pouvoir disposer facilement d'un panel de statistiques d'utilisation de ces outils. Avec Pleade 3, nous n'avons toujours pas de visualisation de ces statistiques : il faut aller trifouiller dans les logs Apache, paramétrer le format des logs stockés et les traiter ensuite avec un autre outil (comme AWstats). On s'en sort, bien sûr. Mais pourquoi continue-t-on encore à créer de tels logiciels sans prévoir un module statistique intégré, avec une interface ergonomique, etc. Techniquement, ça ne doit pas être le bout du monde. Le problème principal semble être qu'il faut sans cesse expliquer que ces statistiques nous sont indispensables pour pouvoir justifier de l'engagement de deniers publics.
Pour l'instant, pas d'autre impression puisque je n'ai pas retouché à Pleade 3 depuis cette journée. Les archivistes y ont tout de même noté (mais ça me concerne moyennement pour mes projets) l'absence (provisoire) du module EAC permettant de gérer les producteurs d'archives. Ca devrait arriver dans la version 3.1.

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